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La respiration culturelle la plus large est toujours à réinventer. A défendre. Y compris dans une ville d’Art et d’Histoire. Une ville millénaire. Cernée par le calme et la beauté. Rarement sans doute, la culture aura été tant fragilisée dans notre pays.
La culture ?
Ses théâtres, ses cinémas, cafés, restaurants, ses comédiens, ses librairies, ses rendez-vous de village : tous, au bord de l’étouffement.
La pandémie que connaît le monde dans son ensemble, ne se contente pas de créer, en France même, des dizaines de milliers de souffrances et deuils ; elle crée, de fait, un climat social, citoyen, brutalement placé sur le « fil du rasoir ».
Fatigue, peur et repliement. Mais la vie reviendra. Les volets laisseront passer la lumière. Celle de la parole, des échanges, de l’épanouissement, hors des seuls écrans mis à notre disposition. La vie réelle.
Bernay, écrin d’histoire et d’architecture s’impatiente de partager le meilleur de la création avec le plus grand nombre de ses administrés.
« A l’Air libre ». Aujourd’hui un peintre. Demain un philosophe. Plus tard un romancier. Un poète. Un sportif. Un politique. Un chef d’entreprise. « A l’air libre. »
La venue du peintre, dessinateur, scénographe, Ernest-Pignon-Ernest répond à cette attente. Depuis plus de cinquante ans, Ernest Pignon-Ernest – inventeur du street Art-, pose son échelle sur les murs du monde entier. De Nice à Pretoria, de Naples à Gaza, Haïti, prison de Mont- Luc à Lyon, et mémoire de la résistance…
Ce petit homme grand, dont les oeuvres sont exposées à la galerie Lelong à Paris, est célébré dans les musées les plus prestigieux, pour ses « extases », figures merveilleuses de l’engagement religieux et spirituel.
Plus d’un demi-million de visiteurs, été 2019 à Avignon. Ainsi, du musée des arts et d’histoire de Saint-Denis, à l’Abbatiale Saint-Pons de Nice, Ernest a repris le chemin des peintres et sculpteurs fascinés par la figure mystique. Ces corps, littéralement traversés, soulevés, par la puissance de la vision.
Du Caravage, à Eugène Delacroix.
De Marie Madeleine à Thérèse d’Avila ; de Catherine de Sienne à Hildegarde de Bingen, le spectateur ou passant, observe dans le silence et le miroir de l’eau, « leur amour, à la manière des torrents » (Flaubert)
Une évidence s’impose au travers du projet artistique imaginé par Ernest Pignon-Ernest : l’Abbatiale de Bernay, millénaire, prolonge dans sa forme et profondeur, son histoire, les huit destins religieux qui s’élèvent juste au-dessus du miroir créé par le bassin. Un filet d’eau circulaire. Au-dessus, huit élévations ; huit corps ; ces traces dessinées, ondulent dans le silence et l’obscurité de la nuit des temps. Ces corps disent la douleur et la joie : « représenter ce qui ne peut se voir »…
Ernest Pignon-Ernest, ébloui par Bernay. Ses lieux chargés d’histoire. Il rêve de poser dans la fraîcheur de l’Abbatiale, ses « extases » dont la beauté, le dessin et l’émotion qu’elles offrent à notre regard, seront au rendez-vous d’un tel lieu. Une promesse.
« A l’air libre », avec le soutien des principaux acteurs de la scène culturelle et associative de Bernay, attend de pied ferme, l’un des artistes majeur de notre temps.
Pour que la beauté soit partagée par le plus grand nombre. Pour que la quête spirituelle, artistique, incarnée par le peintre retrouve un lieu qui fait écho à ce long chemin. Au plus près de la croix. Pour faire honneur ainsi, à cette harmonie millénaire, qui n’en finira jamais de nous éblouir.
Chaque étape voulue par Ernest et son équipe fit trace bouleversante de ces corps bercés par cette puissance spirituelle, religieuse : Avignon, Chapelle Saint-Charles, Chapelle des Carmélites, Saint-Denis, Chapelle du Musée de l’Hospice Comtesse, Lille ; Chapelle Saint-Louis-Hôpital de la Salpêtrière, Paris ; Eglise Abbatiale de Saint-Pons, Nice ;
Abbatiale de Bernay , du 2 juillet au 18 septembre 2022.
Pour prolonger le chemin de la grâce.